Laurence Freeman OSB, extrait de « Anniversaire de John Main, » WCCM International Newsletter, Hiver, 1996.

En Jésus, le temps et l’éternité se croisent. Mais l’intersection se produit dans la pauvreté de l’esprit. La pauvreté est le point « où le mystère infini rencontre l’existence concrète ». La pauvreté n’est pas seulement l’absence de choses, mais la conscience de notre besoin des autres, de Dieu. Les hommes sont en manque ; c’est universel. Les plus riches et les plus puissants comme les plus pauvres et les plus marginalisés sont tous autant en manque.

Le manque n’est que le sentiment fort qui surgit en réponse à notre interdépendance. La sagesse, c’est reconnaître cette interdépendance, et la compassion consiste à créer des liens. Dans la méditation, nous plongeons dans un niveau de réalité plus profond que notre esprit superficiel, mû par l’ego, dans lequel nous sommes si souvent pris au piège de l’illusion de notre indépendance et de notre isolement. Sortir de ce piège est le travail quotidien de la méditation et c’est aussi une nouvelle façon de pratiquer la présence de Dieu dans la vie ordinaire.

 

Après la méditation

 

 

Rabbi Brant Rosen, « Une nouvelle interprétation de Zacharie 2,14 – 4,7 (lecture prophétique pour le sabbat de Hanouka), https://rabbibrant.com/

Plus besoin de vêtements sacerdotaux
ou de lieu pour envahir ce mont abandonné des dieux –
marchez simplement dans mes voies
et vous y trouverez votre voie :
un pèlerinage sacré au Temple
dans n’importe quel pays où vous vous trouvez.

Franchissez les portes de ce lieu saint
entre les lieux saints,
relevez ses murs écroulés,
rallumez les branches du chandelier
afin que ma maison devienne vraiment
un sanctuaire pour tous les peuples.

Oui, c’est ainsi que vous allez restaurer le Temple :
non par la force ni par la puissance
mais par l’esprit que vous partagez
avec toute âme qui vit et respire.