Home 2020 novembre 29 Lectures hebdomadaires – Aimer Dieu et le prochain

Lectures hebdomadaires – Aimer Dieu et le prochain

John Main o.s.b., The Burning Heart: Reading the New Testament with John Main, ed. Gregory Ryan, Londres, Darton, Longman and Todd, 1996, p. 77.

Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons du Christ lui-même : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. (1 Jean 4, 19-21)

Soyons bien clairs sur ce que dit St Jean, à savoir que nous ne pouvons pas aimer soit Dieu soit notre prochain. Nous aimons les deux ou aucun des deux…

Dans la médiation, nous développons notre aptitude à tourner tout notre être vers l’Autre. Nous apprenons à laisser notre prochain être, tout comme nous apprenons à laisser Dieu être. Nous apprenons à ne pas manipuler notre prochain mais plutôt à le respecter, reconnaître son importance, la merveille de son être ; en d’autres termes, nous apprenons à l’aimer. C’est pour cette raison que la prière est la grande école de la communauté. C’est dans et par notre fidélité et notre persévérance dans la prière que nous réalisons la véritable gloire de la communauté chrétienne en tant que fraternité des consacrés, vivant ensemble dans un respect mutuel profond et aimant. (WS, p. 78)

 

Après la méditation

 

 

Naomi Shihab Nye, « Red Brocade », dans « Poems to Share for Thanksgiving » sur Poem-a-day@poets.org, 26 novembre 2019.

Brocart rouge

Les Arabes ont ce dicton : lorsqu’un étranger se présente à ta porte, nourris-le pendant trois jours avant de lui demander qui il est, d’où il vient, où il va. De cette façon, il aura la force de répondre. Ou alors, d’ici là, vous serez de si bons amis que vous vous ne vous en soucierez pas.

Revenons à cela. Un peu de riz ? Des pignons ? Tiens, prends l’oreiller de brocart rouge. Mon enfant va servir de l’eau à ton cheval.

Non, je n’étais pas occupé quand tu es venu ! Je ne me préparais à aucune tâche. C’est l’armure que met tout le monde pour prétendre qu’on a un but en ce monde.

Je refuse d’être flatté. Ton assiette attend. Nous allons cueillir de la menthe fraîche pour ton thé.