Home 2019 juin 23 Lectures hebdomadaires – La solitude est une rencontre

Lectures hebdomadaires – La solitude est une rencontre

Laurence Freeman osb, « The Necessity of Solitude », The Selfless Self , Londres, DLT, 1989, pp. 156-7.

L’expérience de la solitude à laquelle nous conduit la méditation, si nous avons le courage de la simplicité, n’est pas une fuite. Elle est une rencontre. Le grand mystère qui se déploie […] est que cette rencontre se fait à un niveau d’être où nous pensions qu’il n’y avait personne à rencontrer. C’est un niveau que nous évitions parce que nous ne voulions pas nous retrouver face à nous-mêmes et que nous avions peur d’y être seul au bout du compte. C’est pourtant bien là que nous trouvons tout ce que nous avons cherché, après avoir fait tout ce que nous pouvons pour nous distraire de nous-mêmes parce que nous avions tellement peur de découvrir la solitude éternelle et froide du moi. Mais la méditation révèle que la peur est la folie ultime, parce qu’à ce niveau de notre être où nous pensions qu’il n’y avait personne à rencontrer, nous rencontrons le Christ. […]

La méditation montre son efficacité dans la façon dont nous établissons des relations. Elle conduit à une conscience plus profonde et plus aiguë de notre véritable nature. La vérité de la nature humaine n’est pas, comme nous le redoutons, d’être un grain de poussière cosmique isolé, une monade solitaire, mais que nous sommes des êtres en communion. […]  Sans amour humain, tout ce que nous appelons l’amour de Dieu est une farce et une imposture.

 

Après la méditation

 

 

« Traditional Irish Blessing« , Earth Prayers : 365 Prayers, Poems and Invocation from Around the World, éd. par Elizabeth Roberts et Elias Amidon, New York, HarperCollins, 1991, p. 204.

Que la bénédiction de la lumière soit sur toi, lumière extérieure et lumière intérieure. Que le soleil béni brille sur toi et réchauffe ton cœur jusqu’à ce qu’il resplendisse comme un grand feu de tourbe, afin que l’étranger vienne s’y réchauffer, et aussi l’ami.

Et que brille la lumière de tes deux yeux, comme une bougie allumée dans les deux fenêtres d’une maison, invitant à y entrer le vagabond errant dans la tempête…