Home 2017 octobre 22 Lectures hebdomadaires – La solitude nécessaire

Lectures hebdomadaires – La solitude nécessaire

Laurence Freeman, osb, « The Necessity of Solitude », dans The Selfless Self, Londres, DLT, 1989, pp. 156-7.

L’expérience de la solitude à laquelle nous conduit la méditation, si nous avons le courage de la simplicité, n’est pas une évasion. C’est une rencontre. Le grand mystère qui se dévoile […] est que cette rencontre se passe à un niveau de l’être où nous pensions qu’il n’y avait personne à rencontrer, à un niveau que nous évitions parce que nous ne voulions pas nous y trouver face à nous-mêmes, dans la peur d’être seul en fin de compte. Or c’est là que nous trouvons tout ce que nous avons cherché. Auparavant, nous avions tout fait pour nous détourner de nous-mêmes parce que nous avions tellement peur de découvrir l’éternelle et froide solitude de notre être profond. Mais la méditation révèle que cette peur est une absurdité absolue, car à ce niveau de notre être, où nous pensions qu’il n’y avait personne à rencontrer, nous rencontrons le Christ. […]

La méditation montre son efficacité dans la façon dont nous établissons des relations. Elle conduit à une prise de conscience plus profonde et plus vive de notre véritable nature. La vérité de la nature humaine n’est pas, comme nous le craignions, d’être un fragment isolé de poussière cosmique, une monade solitaire, mais elle montre que nous sommes des êtres en communion. […] Sans amour humain, tout ce que nous appelons amour de Dieu est mascarade et imposture.

 

Après la méditation

 

 

Bénédiction irlandaise traditionnelle, dans Earth Prayers: 365 Prayers, Poems and Invocation from Around the World, [Prières de la Terre : 365 prières, poèmes et invocation du monde entier], Elizabeth Roberts et Elias Amidon dir., New York, Harper Collins, 1991, p. 204.

Que la bénédiction de la lumière soit sur toi, la lumière extérieure et la lumière intérieure. Que le soleil béni brille sur toi et réchauffe ton cœur jusqu’à ce qu’il illumine comme un grand feu de tourbe, afin que l’étranger vienne s’y réchauffer, et l’ami aussi.

Et que la lumière de tes deux yeux resplendisse, comme une bougie placée sur les deux fenêtres d’une maison, invitant celui qui erre dans la tempête à entrer.