Home 2017 avril 16 Lectures hebdomadaires – La conversion

Lectures hebdomadaires – La conversion

John Main, osb, « Self-Will and Divine Will » [Volonté propre et volonté de Dieu], The Present Christ  (New York: Crossroad, 1991), p. 85-87.

La conversion est un engagement à la créativité de l’amour. Se tourner vers le non-amour (l’égoïsme), c’est être captif de la fascination de la mort. Cela arrive à des individus comme à des sociétés. Dans les deux cas, la prospérité matérielle ou la production ne sont pas les critères d’une véritable créativité. La seule mesure valable est la profondeur de la paix qui s’écoule du centre. . . [. . . .] La conversion exige en chacun de nous des réajustements importants de notre vie et de notre angle de vision. Ces réajustements peuvent être pensés, mais ne peuvent pas s’effectuer par la pensée. Ils ne peuvent être intégrés dans notre vie que par le pouvoir créateur de l’amour qui se trouve dans notre cœur. C’est pourquoi la méditation se comprend mieux, non pas comme un processus de progrès personnel ou comme un outil que nous utilisons à des fins désirées, mais plutôt comme un processus d’apprentissage et d’approfondissement de l’humilité. [….]

La méditation est d’une telle importance parce que nous ne pouvons venir à la vérité que si nous avons la confiance d’y faire face. Cette confiance provient de la rencontre avec l’amour pur qui est dans notre cœur. La chose vraiment importante à savoir dans la vie – pour la vie – est que Dieu est et que Dieu est amour. …  C’est très simple. [. . . .] Si nous comprenons clairement cela, nous pouvons voir notre voyage spirituel, notre pratique religieuse, notre vie personnelle, tout remplis de la lumière qui nous transforme, celle de l’amour rédempteur du Christ.

 

Après la méditation

 

Michel Bernard, Silence des mots (mister-aidant.over-blog.com/2016/07/silence-des-mots.html)

Silence des mots,
Pause,
Rien n’est dit, tout est là.

Silence des mots,
Entre terre et ciel,
Droit, Digne, mon corps immobile.

Silence des mots,
Les pensées déferlantes passent
Repassent, tout passe.

Silence des mots
Inspire…expire
J’observe mon souffle.

Silence des mots
À l’éternité, le temps est suspendu
Mon âme se repose enfin.

Silence, j’entends ton bruit
Qui m’envahit.