John Main OSB, « Fullness of Being », The Hunger for Depth and Meaning (Singapour : Medio Media, 207), pp. 26, 28.

Chacun de nous est appelé à un développement illimité, infini, en renonçant à notre ego étriqué pour entrer dans le mystère de Dieu. […] L’esprit que nous sommes invités à découvrir dans notre cœur est la source d’énergie qui enrichit tous les aspects de notre vie. Cet esprit est l’Esprit d’amour. L’appel … n’est pas d’être à moitié vivant, c’est-à-dire à moitié mort, mais d’être pleinement vivant, … si seulement nous entreprenons la discipline d’avancer dans cette direction jour après jour. […] Nous ne devons pas avoir peur de nous mettre en route, de renoncer à nous-même pour sortir à la rencontre de l’autre. Nous ne devons pas avoir peur. L’esprit qui demeure dans notre cœur, l’esprit auquel nous nous ouvrons dans la méditation, est l’Esprit de compassion, de douceur, de pardon, d’acceptation totale, l’Esprit d’amour.

Après la méditation

Diane Ackerman, « School Prayer » dans I Praise my Destroyer (New York : Vintage, 2000, édition Kindle), p.3.

Au nom du point du jour
et des paupières du matin
et des voyages de la lune
et de la nuit quand elle se retire,

je jure de ne pas déshonorer
mon âme par de la haine,
mais je m’offrirai humblement
comme gardienne de la nature,
soignante de la misère,
messagère de la merveille,
architecte de la paix.

Au nom du soleil et de ses miroirs
et du jour qui l’étreint
et des voiles de nuages qui le recouvrent
et du plus fort de la nuit
et de l’homme et de la femme
et des plantes qui germent
et des saisons suprêmes
de la luciole et la pomme,

j’honorerai toute vie
-où que ce soit et sous toute forme
où elle demeure – sur ma maison la Terre,
et dans les manoirs des étoiles.