Home 2021 novembre 14 Lectures hebdomadaires – Prêt à être vrai

Lectures hebdomadaires – Prêt à être vrai

Laurence Freeman OSB, « Love is one », in Aspects of Love, On Retreat with Laurence Freeman, Londres, Londres, Arthur James, 1997, p. 85-86.

C’est l’esprit qui crée toujours des objets, qui crée toujours une réalité extérieure. Nous le faisons continuellement ; et parce que nous le faisons, nous avons besoin, dans notre prière, d’aller plus loin que le mental. Nous devons aller à ce niveau de notre être – le cœur, l’esprit – où il n’y a rien à l’extérieur de nous, où nous comprenons que nous sommes en relation, en communion, dans la danse de l’être, avec tout ce qui est, en Dieu. […]

La méditation nous ouvre les yeux pour voir à quel point la puissance de l’amour est présente au milieu de tous nos déséquilibres, de tous nos égarements, de toutes nos distractions. Même dans la distraction de notre méditation, nous sommes capables de ressentir de plus en plus profondément la présence de la paix. Et comme elle nous apprend à nous aimer nous-mêmes, à aimer les autres et à aimer Dieu, elle nous apprend aussi que toutes les relations sont en réalité les aspects d’une seule relation.

 

 

Après la méditation

 

 

Annie Lighthart, « The Verge », in : Pax, Newberg, OR, Fernwood Press, 2021, p. 13.

Le seuil

La raison est une belle chose, mais n’oubliez pas qu’il y a d’autres façons de vivre : par instinct ou par passion, ou même peut-être par révélation. Essayez. Revenez à ce seuil – cet endroit sur le point de s’ouvrir, près duquel nous comprenons, rions et voyons. Pourquoi ne vous arriverait-il pas quelque chose de merveilleux ? Prenez même une occasion comme celle-ci : un homme qui lisait la nuit lève les yeux vers sa fenêtre et voit un élan qui le regarde avec intérêt, sans crainte, de ses yeux sombres et tranquilles. Cet homme rapporte qu’il n’a jamais plus été le même ; il trouve partout l’insolite et le miraculeux. Il dit que cela a commencé dès la nuit suivante, dans la fenêtre vide, en regardant son reflet au travers. Il dit qu’il vit sa propre beauté, même dans son vieux visage dont les yeux tranquilles étaient curieux et prêts à être vrais.