Home 2021 juillet 04 Lectures hebdomadaires – L’amour en est le fruit

Lectures hebdomadaires – L’amour en est le fruit

Laurence Freeman OSB, extrait de « Loving Earthly Beauty » in Common Ground, New York, Continuum, 1999, p. 130.

Le temps et les ressources que nous consacrons à notre vie spirituelle ne peuvent échapper à l’accusation d’égoïsme que s’ils servent à nous rapprocher du cœur du monde souffrant. Si la paix et l’harmonie que nous trouvons dans notre vie spirituelle ne produisent pas également une union compatissante avec la souffrance des autres, elles ne peuvent prétendre à aucune réalité ni profondeur. Le fruit désintéressé de la méditation est l’amour. Aussi, s’il y a un but à notre méditation, ce n’est pas notre épanouissement personnel. Comment mieux l’exprimer qu’en disant que la méditation nous permet de trouver le bonheur, non pas en le recherchant égoïstement, mais en soulageant la souffrance des autres.

 

Après la méditation

 

 

Dalaï Lama, « Le but de la vie », publié le 24 mars 2009 par Le blog bouddhiste tibétain de lobsang sonam, http://lobsangsonam.over-blog.com/article-29423784.html

Bien que limitée, ma propre expérience m’a montré que le plus haut degré de tranquillité intérieure venait du développement de l’amour et de la compassion.

Plus nous nous soucions du bonheur des autres, plus notre propre bien-être s’accroît. Cultiver un sentiment de cordialité et de proximité chaleureuse envers les autres met automatiquement l’esprit à l’aise. Cela aide à dissiper les craintes ou l’insécurité que nous pourrions nourrir, tout en nous donnant la force de faire face aux obstacles que nous rencontrons. C’est la source ultime de la réussite de la vie.

Aussi longtemps que nous vivons dans ce monde, nous sommes voués à rencontrer des problèmes. Si, dans ces moments, nous perdons espoir et nous nous décourageons, nous amoindrissons notre capacité à affronter les difficultés. D’autre part, si nous nous souvenons que ce n’est pas seulement nous, mais tout un chacun qui doit passer par la souffrance, cette perspective plus réaliste confortera notre détermination et notre capacité à surmonter les ennuis. En fait, en adoptant cette attitude, tout nouvel obstacle peut être considéré comme une bonne occasion d’améliorer notre état d’esprit ! Ainsi, nous pouvons graduellement tendre à davantage de compassion, ce qui veut dire développer à la fois une authentique sympathie à l’égard des souffrances d’autrui et la volonté de les aider à s’en défaire. Il en résultera un accroissement de notre propre sérénité et de notre force intérieure.