Home 2016 septembre 25 Lectures hebdomadaires – Le silence de la vraie connaissance

Lectures hebdomadaires – Le silence de la vraie connaissance

John Main osb, extrait de The Present Christ, « Silence of Real Knowledge », New York, Crossroad, 1991, pp. 14-16.

Christ est lumière. Il est la lumière qui unifie notre vision et lui donne ampleur et profondeur. Sans sa lumière, notre vision resterait attachée à ce qui est partiel et notre esprit ne pourrait pas s’élever au-delà de lui-même, dans l’infinie liberté. … Notre conscience, aussi merveilleuse qu’elle soit, resterait un observateur à la périphérie. … Au lieu de cela, grâce à la puissance de cette lumière, notre centre de conscience sort des limites de la préoccupation de soi et nous découvrons que notre véritable centre est en Dieu. Comment nous en venons à commencer ce pèlerinage est moins important que le fait de le commencer réellement. Pour le commencer, il est nécessaire de passer par un temps d’engagement. Une brèche dans le mur de l’ego laisse alors entrer la lumière en un flot de plus en plus puissant qui ne cessera d’écartera toutes les entraves à la transparence totale.

Ce moment d’engagement est toujours à notre portée. Ce n’est jamais un idéal abstrait ni une possibilité pour l’avenir, mais toujours une réalité présente. L’unique question est : sommes-nous suffisamment présents à nous-mêmes pour l’admettre et y répondre ? Tout moment est le moment parce que le temps tout entier est chargé de sens divin. « C’est maintenant le bon moment. » Chaque instant de notre vie quotidienne est d’une importance vitale car ce mystère de transformation s’opère en nous et à travers nous par la puissance du Christ. Considéré à la vraie lumière, aucun détail de l’existence n’est insignifiant. … Chaque instant est d’une extrême importance car nous sommes invités à tout moment à entrer dans l’expansion continue du mystère, dans la vie et la lumière de la vérité.

 

Après la méditation

 

Saint Anselme de Canterbury, extrait de Proslogion, 1.

Et maintenant… fuis un moment tes occupations, cache-toi un peu de tes pensées tumultueuses. Rejette maintenant tes pesants soucis, et remets à plus tard tes tensions laborieuses. Rends-toi libre quelque peu pour Dieu, et repose-toi quelque peu en Lui. Entre dans la cellule de ton âme, exclus tout hormis Dieu et ce qui t’aide à le chercher ; porte fermée, cherche-le. Dis maintenant, tout mon cœur, dis maintenant à Dieu : Je cherche ton visage.