Home 2015 décembre 05 Lectures hebdomadaires – Un système de valeurs fondé sur Dieu

Lectures hebdomadaires – Un système de valeurs fondé sur Dieu

Extrait de John Main osb, « Un système de valeurs fondé sur Dieu », En quête de sens et de profondeur, Méditer avec John Main, ed. Peter Ng, Méditation chrétienne du Québec-Medio Media, p. 171-172.

C’est une vérité stupéfiante. Dans le coeur de chacun de nous, dans les profondeurs de notre être, se trouve la source de l’amour infini, illimité. Cet amour-là balaie toutes nos craintes. Les balayant, il nous rend capables de devenir nous-mêmes, d’être la personne que nous sommes appelés à être, de renoncer à tous nos masques et toutes nos défenses. Pour devenir nous-mêmes, il nous suffit de nous mettre pleinement en contact avec cette puissance, avec cette énergie que nous appelons amour.

Notre esprit se dilate. Notre coeur s’ouvre et nous devenons plus généreux. Ce changement survient en nous parce que, dans la méditation, nous rencontrons la puissance qui le rend possible… Ce que nous découvrons dans la méditation c’est la source d’énergie qui nous rend capables de vivre [généreusement], et nous

découvrons que cette source d’énergie est établie précisément au centre de notre être, dans notre coeur… Cela nous amène à la conclusion qui libère une énergie gigantesque – à savoir qu’une seule chose importe à la fin, et c’est que nous grandissions dans l’amour.

Après la méditation

Annie Lighthart, « To Want What You Have » (Vouloir ce que l’on a) in Iron String, Airlie Press, Monmouth, Oregon, 2013, p. 51.

Vouloir ce que l’on a n’est pas facile, mais j’en viens à penser

que l’on peut y arriver, à condition de commencer par de petites choses. Du savon qui nettoie. Du soleil qui réchauffe. Quelqu’un qui se souvient

de votre nom. Ensuite, en devenant plus fort et plus assuré, on passe

à du plus grand : le regret, par exemple, et la surprenante douceur de

son pincement, ou éventuellement la souffrance –

comment elle peut temporairement diminuer, vous laissant le temps

de remarquer un champ où quelqu’un marche et se retourne en vous voyant.

Vous vous voyez : vous tenez un oiseau dans la main. Il est sans crainte, il attend dans votre paume qui s’ouvre.